Ahmed Ould Hamza : «Aziz doit se débarrasser de sa carapace militaire» - [Reportage Photos]

Publié le par Camara Mamady

 

   hamza_ould_cun.jpgLe millième numéro d’un quotidien indépendant, ça se fête normalement surtout dans un pays comme la Mauritanie, où la presse indépendante n’a pas une bonne presse auprès du pouvoir.

 

Et, Le Quotidien de Nouakchott vient ainsi de rentrer dans le cercle très fermé des journaux mauritaniens, qui ont désormais passé le cap de 1000 publications.Un événement qui a été célébré, dimanche dernier, à l’Hôtel Khatter, sous le questionnement :«La Mauritanie vit-elle une Crise  Kd.jpgpolitique et institutionnelle qui nécessite des Solutions non conventionnelles?»

 

Ouvrant le bal des allocutions, le Directeur de publication «Le Quotidien de Nouakchott», Moussa Ould Samba Sy, a tenu à rappeler aux uns et aux autres que la commémoration du 1000ème numéro de «son» journal sera mise à profit pour se pencher sur la situation actuelle à travers la question précitée. C’est ainsi que les politiques, les militants de la société civile et les journalistes ont pris la parole pour exprimer leurs points de vue sur le sujet.

 

Si les uns tels que le président de la CUN, Ahmed Ould Hamza, Ladji Traoré de l’APP, ont ouvertement reconnu que la Mauritanie vit dans une succession de crise depuis des années, les autres, comme, le vice-président de l’UPR Mohamed Yahya Ould Horma ont tout simplement dit que le pays se porte très bien. Et qu’il n y a pas lieu de se lamenter puisque les Mauritaniens vivent dans le meilleur du monde.

 

«La société civile est en panne, la presse n’est pas à la hauteur » Dans son allocution, Ahmed Ould Hamza n’a pas mâché ses mots pour dire des maux dont souffre la Mauritanie depuis l’élection d’Abdel Aziz au pouvoir. «Je n’ai pas voté pour Mohamed Ould Abdel Aziz, certes, mais il est aujourd’hui le président de la Mauritanie donc il est alors mon président. Et il revient à lui seul en tant que président de la République de prendre les initiatives pour sortir notre pays de l’impasse».

 

Pour ce faire, a-t-il conseillé à Aziz qu’il doit se débarrasser de sa carapace militaire. Et Ahmed Ould Hamza de révéler : «C’est moi qui suis élu président de la communauté urbaine de Nouakchott, mais Ould Abdel Aziz veut être maire à ma place».

 

Sur la même lancée, il a vertement dénoncé la passivité de la société civile et de la presse en ces termes : «La société civile est en panne d’initiatives. Et la presse n’est pas à la hauteur».

 

Quant à Balla Touré de l’IRA, il a déclaré que lui et ses compagnons abolitionnistes de la pratique de l’esclavage en Mauritanie se sont inscrits dans la déconstruction du système de gouvernance de la Mauritanie.

 

Camara Mamady

Le Rénovateur Quotidien (15-08-2012 10:54 )

 

 

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