Fama M’Baye : La griotte qui veut faire de la world music
Dimanche 25 Mars 2012 - 18:37
Née dans une grande famille de griots dans laquelle la chanson et la danse sont transmises a travers des pratiques quotidiennes, involontairement à la descendance, Fama M’Baye, qui avait rejoint sa grand-mère, Coumba Rella Mbaye, à Mbagne depuis sa petite enfance, ne pouvait que pratiquer le métier de ses ascendants : le chant.
Elle a commencé à pousser la chansonnette à l’âge de sept ans sous la houlette justement de cette grand-mère lors de cérémonies de mariages et de baptêmes. C’est ainsi que la fille de Mamadou M’Baye se fait remarquer par ses notes mélodieuses et ses pas de danse chaloupés. Elle est alors de plus en plus sollicitée pour les commémorations animées par Coumba Rella, dont elle devient une précieuse partenaire.
Très rapidement, la perspective d’une carrière s’ouvre a la native de M’Bagne. Elle quitte alors en 2004 définitivement le giron des grands-parents pour rejoindre ses parents à Nouakchott.
Une reconnaissance transfrontalière
«J’ai été abasourdie en arrivant à Nouakchott pour parachever ma formation musicale de constater l’inexistence totale d’infrastructures musicales. De ce fait, j’ai commencé à courir de cérémonies en cérémonies comme à Mbagne. Cela a duré deux longues années»affirme la jeune griotte. En 2006, elle crée son propre groupe musical, le Dialoudi Yella comprenant dix instrumentalistes et choristes notamment le guitariste Seydou Sarr. Ce dernier ne lésinera pas sur les moyens pour donner un coup de pouce à la carrière de Fama Mbaye, mais également de séduction, pour se marier avec elle quatre ans après la création du groupe.
Ils sont aujourd’hui parents d’un petit garçon. Et c’est en 2007 que Fama M’Baye et le groupe Dialoudi Yella se produisent pour la toute première fois dans la salle de spectacles de l’IFM (Institut français de Mauritanie). Cette grande sortie a été suivie par plusieurs autres dans la Mauritanie profonde et ailleurs notamment au Sénégal. En décembre 2011, Fama Mbaye participe à deux festivals au pays de la Téranga sur l’île de Gorée, et sur la place de l’Obélisque de Dakar.
En février 2012, la jeune artiste chanteuse met sur le marché son tout premier single intitulé «M’Bagne», dans lequel elle chante amoureusement son village natal. «J’ai voulu rendre un vibrant hommage aux hommes, femmes et enfants de Mbagne tout en rappelant nos traditions ancestrales», explique Fama. Ce single a été entièrement financé par le premier citoyen de la ville de Nouakchott, président de la CUN, Ahmed Ould Hamza.
El Madios Ben Chérif
Elle a commencé à pousser la chansonnette à l’âge de sept ans sous la houlette justement de cette grand-mère lors de cérémonies de mariages et de baptêmes. C’est ainsi que la fille de Mamadou M’Baye se fait remarquer par ses notes mélodieuses et ses pas de danse chaloupés. Elle est alors de plus en plus sollicitée pour les commémorations animées par Coumba Rella, dont elle devient une précieuse partenaire.
Très rapidement, la perspective d’une carrière s’ouvre a la native de M’Bagne. Elle quitte alors en 2004 définitivement le giron des grands-parents pour rejoindre ses parents à Nouakchott.
Une reconnaissance transfrontalière
«J’ai été abasourdie en arrivant à Nouakchott pour parachever ma formation musicale de constater l’inexistence totale d’infrastructures musicales. De ce fait, j’ai commencé à courir de cérémonies en cérémonies comme à Mbagne. Cela a duré deux longues années»affirme la jeune griotte. En 2006, elle crée son propre groupe musical, le Dialoudi Yella comprenant dix instrumentalistes et choristes notamment le guitariste Seydou Sarr. Ce dernier ne lésinera pas sur les moyens pour donner un coup de pouce à la carrière de Fama Mbaye, mais également de séduction, pour se marier avec elle quatre ans après la création du groupe.
Ils sont aujourd’hui parents d’un petit garçon. Et c’est en 2007 que Fama M’Baye et le groupe Dialoudi Yella se produisent pour la toute première fois dans la salle de spectacles de l’IFM (Institut français de Mauritanie). Cette grande sortie a été suivie par plusieurs autres dans la Mauritanie profonde et ailleurs notamment au Sénégal. En décembre 2011, Fama Mbaye participe à deux festivals au pays de la Téranga sur l’île de Gorée, et sur la place de l’Obélisque de Dakar.
En février 2012, la jeune artiste chanteuse met sur le marché son tout premier single intitulé «M’Bagne», dans lequel elle chante amoureusement son village natal. «J’ai voulu rendre un vibrant hommage aux hommes, femmes et enfants de Mbagne tout en rappelant nos traditions ancestrales», explique Fama. Ce single a été entièrement financé par le premier citoyen de la ville de Nouakchott, président de la CUN, Ahmed Ould Hamza.
El Madios Ben Chérif
Noorinfo