IRA : L’arme de l’indignation pour défendre la cause

Publié le par Camara Mamady

   Biram 5 Les leaders, militants et sympathisants du Mouvement antiesclavagistes (IRA) ont fait, la nuit du dimanche 17 mars dernier, un sit-in devant le bâtiment du Commissariat 4ième de Tevragh-Zeina pour exprimer leurs indignations dans le traitement arbitraire des cas d’esclavages récurrents l en Mauritanie. Biram Ould Dah Ould Abeïd , a adressé un démenti au discours officiel qui nie l’existence de cette pratique en Mauritanie.


En effet, le président de l’IRA-Mauritanie a attesté l’existence de l’esclavage en Mauritanie en évoquant le cas de Che Ould Moussa. Ce dernier est un esclave en service dans la demeure familiale des Ould Mohameden depuis sa naissance. Et il n’a jamais touché le moindre sou comme salaire. C’est lui qui fait exerce tous les travaux pour le compte de Mohamed Salem Ould Mohameden. Selon les propos de  Biram, la famille aurait mis en garde cet enfant contre Biram Ould Dah Ould Abeïd, comme étant un trafiquant des enfants qu’il vend en Europe. Le leader des abolitionnistes de l’esclavage en Mauritanie a rappelé qu’en 1996, SOS-Esclaves avait libéré une femme qui se nommait Aïcha Mint Boïlil et ses enfants, qui étaient assujettis à l’esclavage par les Oulad Bou Elva. Après sa libération, elle a dit que sa sœur, Aïcha et sa progéniture sont toujours détenus en esclavage. Cette femme est bel et bien la mère de Che Ould Moussa. Elle est morte depuis des années et cet enfant n’a jamais connu son père.

 

«Une unité d’action contre l’esclavage en Mauritanie»

Après avoir évoqué la triste vie de Che Ould Moussa, Biram a ainsi déploré le fait que la lutte contre l’esclavage en Mauritanie n’intéresse pas certaines personnes. Ould Dah Ould Abeïd de mettre à nu l’attitude des juges, les officiers de la police judiciaire et le gouvernement mauritanien. Une attitude qui est restée, selon lui, partagée particulièrement pour l’impunité accordée aux esclavagistes mauritaniens.

Camara Mamady

Le Rénovateur Quotidien 

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