Problématique de l’Emploi en Mauritanie: Les médias à l’école du BIT

Publié le par Camara Mamady

 

   Medias.JPGLes jeunes professionnels de la presse mauritanienne ont bénéficié hier lundi d’une session de sensibilisation organisée au CFPF par des spécialistes du BIT sur le thème de la problématique de l’emploi «décent» en Mauritanie.

 

Une initiation des médias qui intervient en prélude à la semaine du travail que cet organisme international du Travail compte organiser le week-end prochain, pour éclairer la lanterne des jeunes demandeurs d’embauche sur le panorama de l’emploi au niveau national notamment l’employabilité, l’éducation financière et les emplois verts .

 

Stéphane Bardinet, le Chargé des Relations du BIT (Bureau International du Travail) avec la presse, a souligné dans son exposé présenté pour la cirsconstance que le travail est un «facteur clé du bien-être économique des populations».

 

Plus qu’une source de revenus, il contribue au procès socio-économique et renforce le bien-être des individus, de leurs familles et de la communauté toute entière. Ces progrès ne sont pas néanmoins possibles si ce travail n’est pas décent, c’est-à-dire, satisfaisant les aspirations des êtres humains au travail. « Le chômage est un défi mondial en particulier celui de la jeunesse » a-t-il dit, rappelant qu’en Mauritanie, l’Enquête permanente des conditions de vie (l’EPCV) estime à 32,2% la proportion des jeunes sans-emploi ou exerçant une activité qui ne leur permet pas de vivre décemment de leurs revenus.

 

C’est pour apporter une réponse à ce déficit que le BIT a développé un programme spécifique à la Mauritanie : «Promouvoir l’emploi décent et productif des jeunes en Mauritanie». Pour sa part Guité Diop, le spécialiste de l’employabilité des jeunes, a donné un aperçu général sur les thèmes tirés du ‘’Manuel de l’employabilité et le Livret de l’employabilité, l’éducation financière.

 

A en croire les dires de Diop, l’éducation financière consiste à donner à chacun la capacité de faire des «choix éclairés» et de prendre des décisions efficaces pour l’utilisation de son argent et de son budget. Quant à Israël Rodrigues, artiste musicien brésilien de son état, il a travaillé avec 45 jeunes rappeurs-chanteurs sur l’employabilité et éducation financière.

 

Et ils ont mis sur le marché un produit musical de 17 morceaux de rap traitant l’épineuse question de l’emploi en Mauritanie. Comme pour dire que la question de l’emploi dans ce pays est une brûlante actualité. Notons que le BIT œuvre en partenariat avec le Gouvernement mauritanien et l’agence espagnole pour la coopération internationale.

Camara Mamady

Le Rénovateur Quotidien 

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